compte rendu régate Classique Alpicoise – 15 novembre 2025

C’est le petit qui est arrivé en dernier à chaque course dans la classe dériveurs qui va vous relater cette sombre journée humide qui restera inoubliable.

La météo nous avait promis une température clémente, pas de vent et de la pluie. Pour une fois, elle avait raison. Il est possible que ces prévisions aient fait fuir les hordes de concurrents. Ceux qui restaient eurent le plaisir, d’une part de contribuer au TELETHON comme prévu, et d’autre part de vivre une journée alpicoise plus spéciale que classique. Rappel pour ceux qui ne le sauraient pas, même s’ils l’ignorent, Alpicois = habitant du Pecq.

Que les préparatifs hâtifs de l’école de voile ne fassent pas illusion : il y a eu moins que peu de de dériveurs régatiers. Emmanuelle était claudiquante et Antoine sans doute retenu à la sortie d’une écluse. Noureddine, notre éminent chef du comité de course, le micro à la main, s’apprête non pas à chanter du Franck Sinatra, mais à canaliser (canal 72) l’ardeur des 5 équipages engagés. Photo prise par sa fille Meryam, qui était ce matin notre kinésithérapeute exclusive.

Sur chaque habitable, les 2 équipiers sont fin prêts et ne se regardent pas en chiens de faïence. Il va falloir rester stoïques dans le pot-au-noir. Certains ont à bord des sonars, des détecteurs de risées, des attrape-carpes, des compte-à-rebours et des lochs fonctionnant en marche arrière. Sera-ce utile ?

Le départ est donné. Le couple présidentiel étant resté amarré au quai le plus tard possible, il n’a pas reculé comme les autres concurrents. Une fois de plus c’est Carosse qui va le plus vite, mais en marche arrière pour l’occasion. Nous sommes tous bord à bord, les voiles légèrement gonflées, le moral de plus en plus dégonflé. Nous voyons au loin devant Poussah qui semble avoir franchi la ligne de départ, mais ce n’est qu’un mirage ondoyant dans les brumes de novembre. Lorsque l’un de nous finit par toucher la marque de parcours du « thermomètre » (pylône gradué qui bouge rarement de son emplacement) ; toucher avec son safran, il est temps d’appeler au secours pour empêcher que toute cette armada ne termine au Havre avant la nuit. Nous partîmes à reculons en bateaux à voile vers le Nord, et c’est en petit train à toute vapeur qu’à la file indienne derrière le canot’ de sécurité nous remontâmes vers le quai du club au Sud. Les contrastes consternants de la vie maritime.

La pause déjeuner a, pour une fois, été avancée, au point qu’elle a eu lieu à l’horaire annoncé au programme. Du jamais vu. C’était dans l’espoir qu’Éole se réveillerait de sa grasse matinée et nous réserverait de bonnes surprises après le café. En début d’après-midi, certains avaient déjà dégréé, votre narrateur en faisait partie, car il était manifeste que le vent soufflait certainement aux antipodes du Pecq mais n’avait rien laissé sur place. Cependant, notre trésorier plein d’espoir regagnait Ty Champ plein d’espars, et le président, avec une énergie et une détermination que certaines mauvaises langues, votre narrateur en faisant partie, attribuèrent à un supposé excès de boisson, avec la folle détermination de celui qui a vu une petite risée et prédit de fortes bourrasques à venir, regagnait son Poussah. Nous voyons supra notre comité de course Noureddine lancer le départ de 3 Cap Corse d’illuminés : Poussah (Jérôme et Iwona), Ty Champ (Éric et Gwenolé) et Solowskaia (Cédric et Marcelo). Marcelo le rouge, célèbre corsaire à la jambe de bois de la baie de Botafogo, qui reprend la navigation après une sévère blessure de combat (tout est vrai dans cette phrase à peine exagérée).

Avec une vitesse folle, les 3 Cap Corse arrivent même à franchir la ligne de départ et à progresser, en avant, faut-il le préciser, vers la bouée au vent. Votre pessimiste narrateur, observant du haut de la vigie ses copains progressant de façon inespérée, se laisse convaincre d’aller regréer son bateau et de les rejoindre. Noureddine, que l’optimisme des illuminés a conquis, pronostique même qu’ils peuvent être rattrapés par un concurrent prenant le départ un quart d’heure après eux. Christophe et Philippe n’entendent pas ce chant des sirènes et désarment soigneusement, s’en tenant imperturbablement aux faits.

La flotte de dériveur se met alors à l’eau et obéit aux prédictions de Noureddine pour arriver assez bien à rattraper les 3 Cap Corse qui peinent à atteindre cette damnée bouée au vent, terriblement mal placée. On a dit beaucoup de choses sur les courants compliqués du Cap Horn ; peut-être a-t-on un peu trop minimisé les phénomènes complexes qui ont cours dans les eaux des Pyramides de Marly, où l’on nous envoie sans précaution aucune. Ty Champ fut le grand sacrifié de cette course, dont on verra par la suite qu’elle fut déterminante. Parti comme une fusée, à 1 ou 2 nœuds en pointe, Ty Champ était le premier aux abords de la bouée, mais il a dû laisser passer les copains, ceux qu’il aurait certainement assassinés de bon cœur en cette occasion, Poussah virant le premier et envoyant même le spi, ce qui était assez gonflé ; le spi ne l’était pas. Puis Solowskaia et enfin la flotte de dériveur au complet ; flotte de dériveur qui regardait Solowskaia avec gourmandise et qu’elle dépassait ensuite au vent arrière en arborant le sourire fameux qui est l’apanage des grands psychopathes.

Tout cela était observé avec consternation par Noureddine et deux stagiaires venus en visite à la vigie. Rarement la vigie n’aura été autant fréquentée. Les deux stagiaires, bien jeunes d’esprit, arborant casquettes et vêtement bariolés, avaient antérieurement tagué la porte pour s’occuper et tâchaient de comprendre tous les dispositifs complexes que le comité de course manie avec maestria : jumelles à vision sous-marine, VHF Hi-Fi, PC renfermant les calculs XL ésotériques dont seul le président connaît les arcanes, micro pour insulter les capitaines de péniches, pavillons permettant de se faire comprendre quand on n’a rien à dire…

Croyant à l’impossible et ivres du succès de cette deuxième course de la journée, le comité et les équipages se lançaient dans une nouvelle procédure de départ. Ambiance survoltée, où Ty Champ comptait bien faire voir de quel bois classique alpicois il était fait pour prendre sa revanche. Cependant que la flotte de dériveur avait grand peine à atteindre la bouée au vent, les Cap Corse culaient inexorablement.

Au plus fort de la bataille, Les Cap Corse se retrouvaient à très peu de distance du pont. D’aucuns diront que la Terre est ronde (d’autres n’y croient plus) et qu’il est possible en allant vite au Sud de se retrouver au Nord, mais je crois que cette explication ne tient pas tellement la route pour rendre compte de ce qui s’est passé ce samedi. Les courants, le manque de vent sont des causes, hélas, plus probables.

La flotte de dériveur mettait 39 minutes à gagner la bouée au vent et à la virer, au prix de très nombreux virements réalisés dans un rayon de 10 mètres seulement de la scélérate, et mettait ensuite seulement 2 minutes, portée par le courant, pour regagner la ligne d’arrivée.

Ici, deux précisions s’imposent : d’une part le parcours avait été réduit à sa plus simple configuration ; la ligne, une bouée à virer et la ligne. Et c’était déjà beaucoup. Ensuite, certains auront remarqué l’expression « flotte de dériveur » avec une faute de grammaire ostentatoire. Le terme de flotte a surtout connu une belle acception ce jour-là, et c’est sur la tête des équipages que la flotte a été la plus présente en cette journée de météo irritante.

Braves compères qui ont enduré les intempéries pour assister les régatiers, David et Gilles avaient laissé leur bateau respectif à quai. Ils allaient et venaient, remorquant quand il le fallait, prodiguant des conseils merveilleux à la flotte de dériveur, encourageant les marins humides à garder le moral au sec. La voix de stentor de Gilles, les belles photos faites par David, tout cela a conduit à faire de ce fiasco un succès.

Merci à Noureddine et Meryam, grands responsables du comité de course, capables à 4 ou 2 mains de manier simultanément le chrono, le sifflet, les drisses à pavillons, la VHF, le cliquage sur PC, tout en regardant aux jumelles. Il faut un talent spécial.

Tandis que les gréements dégoulinants et les voiles trempées croupissaient dans leur misère, nos équipages, ou ce qu’il en restait en fin de journée se retrouvaient pour assécher un petit verre de ratafia bien mérité. Cédric, David, Gilles et mézigue sont hors du champ de cette photo.

🏆 Résultats Dériveurs

Pas de résultats officiels FFV car trop peu de concurrents, n’est-ce pas ? Le dernier du classement :

1️⃣ Guillaume Thibierge, sur Europe « Juanita Banana 5 », 1 course DNS, 2 courses terminées en tant que dernier mais aussi premier par la même occasion.

🏆 Résultats habitables

Il reste encore la Coupe de la Ligue à Créteil semaine prochaine pour les habitables, quelques semaines d’école de voile, peut-être des sorties pour dériveurs et habitables, mais cette régate était la dernière de l’année organisée par le YCP. À bientôt !

compte rendu régate Coupe Givrée – 11 novembre 2025

La Coupe Givrée, c’est le dessert que sert l’abominable homme des neiges aux abominables enfants teenage, un amour de dessert…

On vous avait promis un temps digne des soixantièmes hurlants et que s’est-il passé ?

Comme on pouvait s’en douter, un temps radieux  et un soleil de marbre ont fait fondre un givre qui était de toute façon resté prudemment dans sa coquille.

Sous une petite bruine discrète, la matinée a commencé par un refus d’obtempérer de notre grue. Sous prétexte d’embrouillaminis de son fil d’alimentation, elle a boudé. Il a fallu que les capitaines d’habitables fassent les gros yeux, que le gabier président Jérôme monte dans la mature de l’échafaudage du club, qu’il tripatouille comme-ci et raboutaille comme ça, pour qu’enfin l’ouvrage d’art daigne entendre raison.

Pendant ce temps, David étudiait la carte des alizées et prévoyait son routage au milieu des icebergs absents.

David qui justement avait mis du baume au cœur d’Adrien en lui prêtant de nouveau sa bôme de Foehn qui fuit.

Avec un retard habituel d’une durée pour une fois inhabituelle, la réunion des élites avait lieu sur le quai sous la gouverne du gabier Jérôme et du grand chef du comité Noureddine. Samia étant là pour faire les photos du haut du pigeonnier.

Afin d’éviter les coups de bôme sournois au passage de cette satanée bouée au vent, le parcours banane avait été soigneusement découpé en deux, banana split, à l’initiative intelligente de Nicolas. Une bouée blanche vanille pour les habitables, et plus loin dans les latitudes Sud une bouée jaune citron pour les dériveurs.

Une première course avec un vent qui a décidé de faire la grasse matinée, au mépris d’une météo qui avait annoncé 9 nds avec des pointes à 15 nds. Mensonges intemporels de prévision du temps que nous ne relevons quasiment plus. La situation est connue quand on navigue vers le Sud : on passe glorieusement la ligne de départ, à la faveur d’une risée exceptionnelle, puis on cule d’une encablure, avant de repasser la ligne un bon quart d’heure après. Certains Corsaires ont vécu cette expérience à fond, sans se départir de la bonne humeur légendaire de leurs équipages.

Pierre, Frédérique et leur famille ont fait une visite d’inspection à l’heure du déjeuner. Déjeuner englouti rapidement car Noureddine est intraitable sur le compte à rebours des courses de l’après-midi. Ce qui était une bonne initiative de sa part car le vent avait décidé de pointer sa truffe timidement.

David, décidément très actif ce jour-là, a été la victime du fameux palan arrière de Laser. Cette merveille technologique, moult fois primée au panthéon de la vacherie universelle, et qui est responsable de millions de dessalages, a sévi sous une nouvelle forme : en passant au vent arrière près de la bouée vanille des habitables, le maudit palan a été faire un câlin avec la bouée. David s’est mis à tracter la bouée avec l’amarrage d’icelle, ce qui était trop présomptueux pour un Laser. David a dû bataillé pour se désenboustrailler de cette situation sans tomber à l’eau (Coupe Givrée ne voulant pas dire qu’on peut faire du patin à glace sur la surface de l’onde). Il n’existe pas de photo de cet événement que seuls les yeux des marins, humides de leurs rires de faux-frères, ont emmagasiné.

Les bouées qui attirent les bateaux, ce n’est pas une légende. J’ai moi-même entendu une petite musique qui semblait venir de cette bouée : « Ça me déplairait pas que tu m’embrasses, na na na, Mais faut saisir ta chance avant qu’elle passe, na na na, Si tu cherches un truc pour briser la glace banana juanita banana… »

Yuriy s’est fait accompagné d’une familiale section pour assurer sa mission de grand chef de la sécurité sur l’eau. La balade a visiblement été appréciée, avant un débarquement sur l’autre rive.

Pomalo et Forza sont les cerises couleur lipstick qui laissent des marques rouges sur l’antarctique et pour les faire fondre une tactique, banana banana banana… que l’on n’a pas.

Parmi les duels de la journée, signalons la lutte acharnée entre Carosse et Ty Champ, selon une habitude bien établie, et aussi un match-race entre Emmanuelle et votre serviteur, banana, na na na, banana… Il y en a eu d’autres évidemment. Il n’y a guère que Nicolas qui a joué régulièrement l’échappée solitaire loin devant la meute.

Fin de partie dans le local du club qui avait rarement connu une telle affluence en fin de régate.

Résultats dériveurs :

Bravo à Xavier et Antoine, dont c’était la première participation à nos régates. Ils ont tenu bon malgré la difficile progression contre le courant.

Résultats habitables :

Salut bien amical à Alain et Jean-Luc, que l’on n’avait pas vus sur la Seine depuis un joli bout de temps.

Bravo à Félix qui a efficacement assisté son capitaine Cédric pour monter sur le podium.

Bravo à Luc, fils et équipier de Bruno qui remporte le prix de la meilleure trogne de marin !


Bravo à tous pour votre participation nombreuse et votre bonne humeur. Remarquons à ce titre le jeune armada rassemblé autour de Sébastien et Adrien.

🥰 Yuriy, Noureddine et Samia : Merci pour avoir assuré la sécurité et le comité de course.

Noureddine, Samia, Yuriy, Iwona et Serge : merci pour les photos !

À la prochaine qui ne saurait tarder…

compte rendu régate d’automne 11 octobre 2025

Y’a plus d’saison, ma bonne dame, c’est pour ça que notre régate d’automne s’est déroulée en plein été, ce samedi 11 octobre. Voici comment, où et dans quel but.

Je vais tâcher de vous raconter cette journée héroïque.

Tout d’abord et commence par le gréement des bateaux, phase où les muscles du cerveau suivent des yeux ceux du corps, sans trop se laisser aller. C’est là que nous trouvons les deux compères de Ty Champ, qui sont les héros de cette journée. Ils règlent avec minutie les mille bouts de leur canot (prononcer boute et canote, c’est évidente) en fonction de la météo qu’ils ont lue le matin même dans la Gazette Alpicoise.

Avis de force 2 avec quelques risées plus consistantes l’après-midi. Il fallait donc repasser les spis pour qu’il n’y ait aucun pli. Philippe surveille son capitaine qui est monté en haut du mât de Gépéto pour régler le truc du machin qui s’était pris dans le bidule du chose. C’est authentique, il est vraiment monté. Ce gars Gilles agile est d’ailleurs le héros de la journée.

Les équipages se préparent. Certains sont venus en véritables troupeaux ; pourtant il n’y aura pas de moutons aujourd’hui sur l’onde calme. Les Sébastien, Tristan, Juliette, Soraya, Matthieu et Théo (je n’en ai pas oublié, cette fois-ci) ont des bottes en bas et des sourires en haut.

Yuriy, le héros de la sécurité de la journée, juste avant d’embarquer dans son canot orange, accueille notre nouveau comité de course en la personne de Noureddine, qui sera le héros de cette journée à la vigie et au chronomètre. Il sera secondée par Samia, héroïne de la journée, qui sera notre photographe officielle.

On se réunit pour écouter avec une distraction attentive les consignes de notre président préféré, ce héros arborant avec élégance la casquette du YCP. J’ai personnellement retenu de ce discours qu’il y aura deux bouées à virer au vent.

Les bateaux s’élancent, en tâchant de ne pas laisser leurs équipages à terre. Les disciples de l’École de Voile démarrent au même moment, c’est à dire quasiment à l’aube. Ils sont eux aussi les héros de la journée.

On va flairer la ligne de départ, sonder de chaque côté en repérant discrètement le côté qui semble à chacun être le plus favorable. C’est finalement le côté du milieu qui remportera l’adhésion la plus large.

Et c’est parti pour une série de courses orchestrées de main de maîtres par Noureddine, Samia et Yuriy. Quelques mousses-tâches égarés iront chercher dans on ne sait quelles contrées lointaines des bouées de dégagement alors qu’ils pourraient se contenter de celle qui est juste devant leur étrave. Ce ne sont pas les héros de la journée. David, fidèle compère, héros méconnu, aura le fair-play d’indiquer le bon chemin une fois qu’il aura lui-même compris l’erreur.

Le petit temps nous joue son air d’accordéon habituel où les premiers sont rejoints et doublés par la meute des poursuivants. Rendez-vous à la bouée sous le vent où le fameux embouteillage du Pecq sévit ce matin-là. On joue d’écoutes et de bômes pour impressionner les voisins, qui en ont vu d’autres. Le courant fort de la marée descendante rend le passage de bouée assez délicat. Le flegme britannique de la jeune Aahna, véritable héroïne de la journée, en impose à tous.

Les heures ayant tourné vite, comme toujours quand on s’amuse, il est temps de regagner le quai et de passer au pique-nique.

Différentes tablées générationnelles se constituent. Il faut remarquer la présence à la table de Philippe d’un pâté par lui cuisiné qui ferait rougir de honte la famille de Loïc, Yann et Soizic Hénaff. Le pâté de Philippe, héros de la journée, dépasse de loin tous ce que cette famille a pu produire depuis des lustres. Du côté des jeunes, les réserves de bières descendent avec une bonne vitesse de courant. La bonne humeur règne et il faut remarquer la jeune SO-SO qui ne quitte pas son gilet de sauvetage, malgré toutes les remarques des passants. Ne faudrait-il pas plutôt la surnommer S.O.S-Eau ? Bon, laissons Soraya, héroïne de la journée, en paix et finissons notre repas avant de regagner la mer.

Le vent est monté d’un cran mais reste du genre mollasson. Remarquez ce beau Cap Corse, le POMALO, qui a un air de déjà vu dans le club et qui a été splendidement préparé par Bruno, lequel est ici flanqué de son équipier Jean-Marie, tous deux héros de la journée. Les courses s’enchaînent avec du soleil, quelques bords au rappel, parfois en croisant les bateaux de l’École de Voile. Certaine ont du mal a quitté le quai à cause d’une drisse qui fait la grève le long de son éponyme. Une autre, combative comme une lionne, doit raccrocher son X4 fétiche en milieu des courses car elle a des affaires qui l’attendent ailleurs ; tout le monde aura reconnu Coralie, véritable héroïne de la journée. Ça bataille dur entre les Laser et les Europe et le 420 du solitaire Russ, héros de la journée, abandonné par son jeune équipage. Les courses finissent assez tôt, avant 16h.

Pour accueillir les héros du jour qui s’arrêtent et remontent leurs bateaux, une impressionnante délégation officielle de la mairie du Pecq s’est mobilisée. Raphaël, qui est notre héroïque meilleur supporteur, avait perdu la voix (les élus souvent en cherchent) à force de nous encourager depuis la rive. Madame le maire et Anne-Laure écoutent les balivernes passionnantes de notre vice-président Phiphi.

Le vent, ce héros timide de la journée, ayant décidé de continuer à tenir les nuages à l’écart, les coureurs vigoureux continuent d’en profiter à s’en faire péter le gilet de sauvetage. Les spectateurs Frédérique et Pierre apprécient le spectacle, même si Pierre préfèrerait que son bateau en carénage soit aussi sur l’eau. Tout cela prend malgré tout fin. L’École de Voile revient, tout le monde dégrée, nettoie et range.

Cette belle régate n’aura été possible que grâce aux admirables et vraiment particulièrement héroïques amis : Noureddine et Samia au comité de course à la vigie, et Yuriy dans le canot de sécurité sur les ondes. Samia et Noureddine sont aussi les photographes héros de la journée. Merci à Iwona et Serge, héros de la journée et habituels pourvoyeurs de photos au cœur de l’action.

L’heure des résultats a sonné :

🏆 Tout le monde a gagné ! 🏆

Oui, oui, c’est vrai ! Et c’est même presque véridiquement prouvé.

Un peu de sérieux avant la fin : par suite d’une erreur de manipulation informatique en transférant les temps sur le site FFV, certaines infos de courses ont été perdues 😰. Nous en sommes désolés. Les bénévoles qui s’en occupent seront fouettés. Il en résulte des résultats qui doivent être justes mais… en gros ! La FFV a changé d’outil récemment, SCORE à la place de FREG, et cela nous complique bien les choses. Toutes nos excuses.

Dans ces conditions, voici les résultats officiels :

Habitables

Dériveurs

Espérons que le temps sera aussi agréable pour la prochaine régate, que le comité de course sera aussi sympathique, que les concurrents seront nombreux et héroïques, et que les dieux de l’informatique nous seront plus favorables.

De votre humble envoyé spécial

Guillaume

qui a eu le plaisir d’être le véritable héraut de cette journée

avis d’ouverture des inscriptions au stage du 20 au 24 octobre 2025

Il n’est pas trop tard, il reste des places disponibles !

Chaque année, le Yacht Club du Pecq organise plusieurs stages de voile ouverts à tous à partir de 8 ans. Au printemps, en été et à l’automne.
Ces stages, organisés sur le plan d’eau du club et encadrés par des moniteurs agréés, permettent de s’initier ou de se perfectionner à la navigation à la voile.

Le prochain stage sera programmé pendant les vacances d’automne  du :

Lundi 20 au Vendredi 24 Octobre 2025

Pour tout renseignement que vous ne trouveriez pas en lisant cette page, n’hésitez pas à contacter le responsable de l’école de voile par email ecole-voile@ycpecq.fr, ou éventuellement laissez un message téléphonique au 06 99 81 78 78.

2 options pour vous inscrire :

  1. de préférence par inscription en ligne via le formulaires (nécessite un compte Google)
  2. ou bien par dossier papier : télécharger et imprimer le dossier d’inscription

Inscription en journée entière de 9h à 17h00.

TARIF ENFANTS

1 enfant inscrit310 €dont 33 € de licence
2 enfants inscrits592 €dont 66 € de licences
3 enfants inscrits850 €dont 99 € de licences
4 enfants inscrits1085 €dont 132 € de licences

TARIF ADULTES

1 adulte inscrit375 €dont 72 € de licence
2 adultes inscrits719 €dont 144 € de licences
3 adultes inscrits1036 €dont 216 € de licences


Nous acceptons
les chèques-vacances ANCV  et les Tickets Services CAP

 

Il est également possible de réaliser votre paiement par virement bancaire en utilisant le RIB disponible ici. Merci de préciser votre nom dans le libellé du virement afin de bien le rattacher à votre inscription.

Tous les dériveurs de l’école de voile sont disponibles, et attribués en fonction du niveau du stagiaire : RS Feva, Équipe, 420, Laser, Albatros, etc…photos de la flotte disponibles ici

Tous les stagiaires doivent être en possession :

– d’une licence FFV en cours de validité. Elle est souscrite d’office si le stagiaire n’en a pas au préalable.
– d’un certificat médical précisant la non-contre-indication à la pratique de la voile OU QUESTIONNAIRE RELATIF A L’ETAT DE SANTE D’UN SPORTIF SANS AUCUNE REPONSE « OUI » (à télécharger ICI) . Il faut également préciser toute allergie.
– d’un brevet de natation pour une distance minimum de 25 mètres. Ou, à défaut, attestation signée. Modèles à télécharger : Attestation aptitude de nage pour mineur ou Attestation aptitude de nage pour majeur)
– d’un repas / sandwich pour la pause déjeuner et éventuellement le goûter en fin de séance.
– d’une tenue de rechange chaude car l’eau peut mouiller et le vent rafraîchir !

Équipement minimum pour que le stagiaire passe un bon moment :
– Vêtement de pluie (Ciré, K-Way, Gore-Tex,…),
– Vêtement chaud (éviter le coton qui sèche très lentement),
– Tennis en toile légère ou bottillons,
– Casquette, bob, …,
– Crème solaire,
– Lunettes de soleil (avec cordon, idéalement flottant),
Un change complet,
– Nécessaire de toilette (gel douche, serviette et gant de toilette).

Ci-dessous quelques photos des stages précédents :

null

Sympa, non ? Alors venez vous inscrire !

Alumni’s Cup – Le Havre – 21 sept 2025 par Greg

De notre compère Greg, envoyé spécial au Havre les 20 et 21 septembre.

Plus actif  dernièrement en paddle sur la Seine qu’à bord de mon vaillant mais plus trop étanche 420 Charivari (d’ailleurs je suis à la recherche d’un expert en résine pour m’aider à étanchéifier la bête), j’ai eu l’occasion de participer une nouvelle fois à l’Alumni’s Cup organisée tous les ans par la société des régates du Havre. 

Mais cette fois en représentant les couleurs du YC du Pecq. 

Une météo un peu plus ventée que les éditions précédentes, mais assez capricieuse du fait d’orages périphériques ainsi qu’une belle houle résiduelle, nous a enfin permis de tirer parti d’une jauge plutôt tolérante en ce qui concerne le poids maximal de l’équipage. 

C’est en outre cette spécificité qui fait que nous apprécions particulièrement cette course au format original puisqu’elle rassemble des équipages dont une majorité de membre doit provenir d’une même école. En l’occurrence Ecole Ingénieur 2000 ; je fais partie de ceux qui n’en font pas partie.

Autre point particulier, elle comprend une manche non annulable, la course aux dons qui invite les équipages participants à récolter chacun une cagnotte pour l’antenne locale de la SNSM, partenaire de l’évènement.

Quelques unités rutilantes de propriétaires venaient se mêler à une flotte un peu plus amortie mais bien entretenue de J80 que les clubs de Deauville et du Havre mettent à disposition des équipages pour atteindre une flotte d’une quinzaine d’unités.

Après 8 manches âprement disputées le long d’un parcours côtier au cours du weekend, notre équipage Melting Potes à réussi à pallier son déficit de vitesse par des départs osés et quelques coups tactiques bien inspirés pour finir sur la seconde marche du podium.

Grégory Ployart