Compte rendu régate Coupe du Président et moules-frites 13 septembre 2025

Avec un vent de tous les bœufs, à décorner les diables, la régate de la Coupe du Président a eu lieu samedi 13 septembre au YCP. Le déjeuner de moules-frites idéalement placé en milieu de journée a été d’un grand secours.

Voici mon compte-rendu dans un premier temps. Il y aura une autre vision des choses à la fin.

Tout a commencé le matin par des préparatifs coutumiers sous un soleil chauffant de frais un paysage seinique d’été indien,

une saison qui n’existe que dans le nord ouest de notre contrée.

Elena, avec ta combi en néoprène, tu ressemblais à une aquarelle de Marie Laurencin. (aquarelle = peinture à l’eau, et ça Elena, de l’eau, tu en as eu ce matin là).

Si certains, dès à présent, ne comprennent pas certaines phrases, qu’ils soient rassurés : C’est soit qu’ils sont normaux, soit qu’ils sont trop jeunes pour connaître le tube de l’été 1975.

De nouveaux régatiers très souriants qui ont raison de faire le V de la victoire, des quinquas qui transmettent leur savoir. Une ancienne régatière qui prend une place à bord du Car(r)osse de Christophe, et une joyeuse bande de jeunes corsaires dont la bonne humeur semble inaltérable.

Les Europes, pressés d’en découdre des ralingues, sont les premiers sur l’eau, cependant que le président s’occupe inlassablement de tous les préparatifs. Ici, inspection en règle de la vigie, sorte de chambre de bonne volonté suspendue entre terre et ciel. Il regarde au loin cette vague qui n’atteindra jamais la dune.

Sous la direction de Delphine, personnage central, aussi à l’aise à la corne de brume qu’à la friteuse, les hostilités prévues à 10h30 sont lancées avec une belle avance vers 11h, ce qui est étonnamment habituel. Les as du départ optimal sont à la manœuvre et font régner la terreur le long de la ligne.

Dès les premiers bords vers le Sud, les vigoureuses risées du matin nous imposent de ne pas pouvoir aller où tu voudras, quand tu voudras, et on louvoiera encore, même quand l’été sera mort.

Les premières victimes dessalent et restent bien longtemps à patauger, certains égarés ne comprennent que tardivement qu’il y avait une bouée à virer dans le grand Sud. Les Cap Corse déboulent au vent arrière. Pas un temps à sortir les spis.

La caravelle d’Hubert, avec ses belles voiles bien repassées, et sous la gouverne assurée de Serge arrive première des dériveurs en temps réel. Le temps compensé, ce traitre des horloges, viendra mettre la zizanie dans les pronostics. C’est un plaisir de voir cette honorable vieille dame du club reprendre du service pour de nouvelles et prometteuses aventures.

Les courses s’enchaînent et laissent plusieurs compétiteurs à quai qui finissent par se lasser de ces bourrasques décoiffantes.

Nos barquettes amarrées à quai sont délaissées le temps d’un déjeuner bien mérité où nous nous attaquons à d’autres barquettes savoureusement remplies.

L’un, fidèle à son Coca, l’autre à son cidre, d’autres au kir ou à l’eau, tous en tout cas dévorent les moules et frites que Delphine et Luc préparent à tour de bras.

Une joyeuse tablée accueille tous les amis, régatiers, familles qui sont heureux de se retrouver pour cette rentrée qui est aussi le premier jours pour les nouveaux membres de l’école de voile. C’est ainsi que Guillaume et Sandrine font connaissance avec Guillaume et Sandrine.

Mais les meilleures faims ont une chose

à poursuivre et il faut songer de nouveau à gagner la coupe du président qui ne sera décernée qu’au terme de 3 nouvelles courses à disputer.

Les conditions restent musclées, les concurrents au ventre désormais bombé doivent faire le dos rond.

Les rafales à plus de 20 nœuds sont encaissées avec plus ou moins de souplesse.

Ça bataille dur entre Ty Champ, Poussah et Carosse. Christophe ne lâche rien, sécondé par Sandrine, mais les deux Cap Corse en veulent. Éric et Gwénolé sont à leur affaire. Les voiles neuves font entendre leur bruit. Jérôme et Iwona leur collent la pression. Cédric avec Cyril et la bande des jeunes Corsaires bataillent aussi un peu sous le vent.

Quant aux dériveurs survivants, la Caravelle et votre serviteur européen, ils en veulent aussi et font juste attention de ne pas se faire trancher en deux par les habitables qui foncent.

Selon l’institut des poids et mesures, l’Europe que j’ai l’honneur de…, a même battu son record de vitesse désormais à 10,86 nœuds. 14 milles parcourus. La moyenne ne veut rien dire car le bateau n’a guère avancé sur le quai pendant les moules-frites.

La pluie a eu la décence de ne sévir qu’à partir de 16h30, nous laissant presque le temps de ranger nos voiles et notre fourbi. L’école de voile a terminé après la régate, avec de nouveaux membres qui ont eu une journée particulièrement… vivifiante. Autant qu’il m’en souvienne, mon premier cours de voile avait eu lieu dans des conditions nettement plus clémentes, il y a un an, il y a un siècle, il y a une éternité.

Ici il faut remercier avec insistance ceux qui ont fait la réussite de cette journée : Le président, son vice-président trésorier qui ont fait les courses ; celles qui se mangent, surtout, et bien sûr celles qui se courent ; le comité de cette régate avec Delphine, Timothée, Pierre au chronomètre de compétition, Nicolas et sa voix de stentor, Emmanuelle qui a sonné de la trompe et qui organise les régates, et enfin notre joyeuse bande de nouveaux amis navigateurs sur Corsaire : Sébastien, Tristan, Arthur, Adrien (et l’un que j’omets, qu’il me pardonne) qui se sont relayés tout au long de la journée pour assurer la sécurité dans la barquette aux couleurs de l’été indien.

L’heure des comptes a finalement sonné dans le club, autour d’un petit verre, pour ceux qui avaient eu le courage de patienter. Éric, personnage clé, est au four et au moulin et notamment aux moulinettes des résultats chronométrés de la FFV.

🏅 dans la catégorie Dériveurs :

Serge, barreur de Caravelle, Guillaume et Emmanuelle, europistes

🏅 dans la catégorie Habitables :

Éric et Gwénolé, Cap Corse Ty Champ, Iwona et Jérôme, Cap Corse Poussah, et Sandrine, nouvelle adhérente équipière qui représente son capitaine Christophe, du Maraudeur Carosse

Bravo à tous les concurrents, qu’ils soient sur le podium ou pas. Il fallait avoir du cran pour courir ce samedi avec ces rafales de Sud dignes des latitudes rugissantes. Régatiers ou élèves de l’École de Voile, vous avez été braves !


Mais ce compte rendu est-il bien terminé ? Pas du tout !

Voici le compte rendu en image de notre jeune ami Marco, fils de Marcelo

Il a tout vu, il a tout noté, il a dessiné la régate. Voici donc tout résumé dans son carnet :

Rendez-vous à la prochaine régate, dans une éternité, dans un siècle, dans un an ?

Mais non dans moins d’un mois ! Pour la régate d’automne, celle de l’été indien, le vrai cette fois-ci, avec la participation de nombreux bateaux. Et pourquoi pas de tous les propriétaires et de nombreux amis de l’école de voile ?

Guillaume et Marco

compte rendu National Maraudeur 2025

🗝️ NATIONAL MARAUDEUR 2025 🗝️

LAC du BOURDON 🐝  – Saint Fargeau, Yonne

du 7 au 9 Juin 2025

Vous savez tous, ou presque tous, que nous avons sur notre base Marcel Guillot, deux Maraudeurs, qui font exception à la flopée de Cap corse). L’un d’eux appartient à notre illustre Chef de Base Christophe qui m’a obligeamment offert une place d’équipier à son bord.

Ce que vous savez peut-être moins c’est la définition du « maraudeur ».

Je vais vous éclairer sur ce point (enfin pas moi mais le dictionnaire) :

« MARAUDEUR, individu qui commet des actes de pillage ou de vol »  

 Par extension, « personne qui parcourt des rues, sans but, qui déambule » (ça c’est mieux)

Et je pense que c’est ce dernier terme que son célèbre architecte Jean-jacques HERBULOT a retenu. 

Ce petit voilier, sorti de l’imagination fertile de son concepteur, permet, par de courtes croisières côtières ou de plans d’eau intérieurs de déambuler sur les flots, et sur la route, et se faufiler dans les endroits les moins accessibles aux plus gros bateaux.

Mais c’est aussi un super bateau pour régater et, c’est là le propos d’aujourd’hui, de vous faire partager, en quelques mots et photos, notre humble participation au National Maraudeur des 7 au 9 Juin 2025, grade 4, organisé par le Centre Nautique de Bourgogne et l’AS Maraudeur, sur ce splendide plan d’eau du lac du Bourdon, près de Saint Fargeau à la lisière de la Bourgogne, que certains d’entre vous connaissent déjà.

Il a fallu se lever tôt ce samedi, ce qui n’est pas habituel pour notre équipage, afin d’arriver suffisamment à l’avance pour procéder à l’habituel mâtage et démêlage de toutes ces « ficelles » qui, je ne sais pourquoi, ont le malin plaisir, lors du convoyage, de former de jolis nœuds (pas marins évidemment) alors que l’on ne leur demande rien.

Deux manches dans l’après-midi où nous n’avons vraiment pas brillé, départs loupés, cap au près désespérant et tout ça sous des trombes d’eau. Nous nous sommes dit que nous pouvions mieux faire, ça devrait être dans nos possibilités. Nous finissons ces deux manches en queue de peloton et quelques gouttelettes sont encore présentes, ce qui n’arrange rien.

En espionnant un peu les autres maraudeurs (mais qui ne l’a pas déjà fait ?) et beaucoup de réflexions, notre régleur en chef chevronné s’est aperçu que le point d’amure du génois était trop bas par rapport au niveau du pont. Qu’à cela ne tienne, après une manœuvre périlleuse sur l’eau, entre deux manches, ce point d’amure a été remonté d’environ 10 cm.

Résultat de tout ça …. Et bien, ça a tout changé

Belle soirée conviviale et festive au traditionnel dîner des équipages le dimanche avec au menu un excellent bœuf bourguignon (incontournable dans l’Yonne) et un fameux Bourgogne, bu avec modération évidemment et un peu (beaucoup) de coca pour qui vous savez….

Le bateau a retrouvé sa vitesse et son cap. A partir de ce moment, l’équipage, avec un moral en hausse a pu grignoter quelques places : 5ème puis 2ème sur 17 engagés. Mais bon, ce réglage ne fonctionne qu’avec 10 ou 12 nœuds. Reste à trouver la, ou les solutions pour le petit temps et d’ailleurs les résultats en témoignent (9ème au général) il y a encore de l’ouvrage.

Et ce lundi matin, sous un soleil de plomb, l’attente insoutenable de la première risée :1,5 nœud

Et tenez-vous bien : 1,5 nœud en rafale. Mais le magnifique miroir d’eau qui était sous nos yeux nous a fait retrouver le sourire.

Évidemment, manche annulée, les bateaux sur les remorques et hop, en avant vers les embouteillages.

Le centre Nautique de Bourgogne nous a reçus à bras ouverts avec gentillesse et dévouement et nous ne pouvons que remercier chaleureusement sa présidente et toute l’équipe de bénévoles qui l’entoure.

Philippe Jeanjean

Journaliste reporter du YCP dans les territoires lointains, et vice président du YCP lorsqu’il n’a rien de mieux à faire

Compte rendu régate Coupe Rivière sur l’Erdre 2025

Petit, tout petit, compte rendu de la Coupe Rivière sur le magnifique site de l’Erdre, jolie rivière fermée par un barrage en aval. Pas de courant, pas de péniche, juste deux ou trois navires de tourisme, très courtois au point de faire demi-tour pour ne pas gêner les régates.

Après avoir gruté les bateaux et un rapide remâtage sur l’eau, une première après-midi de tour de chauffe avec deux parcours banane assez courts sous un beau soleil et une brisette.

Réveil matinal pour ce deuxième jour, toujours avec les mêmes conditions de vent au départ et premier aperçu à 10h pour un raid de la Chapelle sur Erdre jusqu’à Sucé sur Erdre, plein vent arrière… ou à peu près, et vu l’armada qui arrivait, le vent a décidé de nous aider à avancer.

Arrivée vers 12h30 et pique-nique sur les berges de cette jolie bourgade.

Pas facile de trouver une place pour ces 42 voiliers, mais bon, chacun en jouant de l’étrave a pu s’amarrer. Les plus chanceux se sont retrouvés sous l’ombre bienvenue des platanes ; à moins que ce ne soit des peupliers ? Sûr, pas des bonsaïs. Pour les puristes ou les arboriculteurs, j’approfondirai la question, bref, tout ça me semble un peu hors sujet.

Nous avons effectué le retour au bercail au prés serré (et pas serré pour certains),  l’Erdre étant plus large que notre Seine, heureusement. Il n’en est pas moins vrai qu’il a fallu s’activer sur les manœuvres d’autant que, dès le matin, le vent s’était carrément réveillé avec de bonnes claques qui frisaient, au doigt mouillé, les 20 nœuds.

Après avoir regagné les pontons, nous avons rejoint le club house pour un sympathique apéro offert par l’ANCRE, notre Club d’Accueil, suivi du traditionnel dîner des équipages qui a rassemblé une bonne centaine de valeureux marins.

Le dimanche matin, 2 parcours banane bien ventés ; ce qui a permis à notre cher Président Jérôme et à moi-même d’exploser le capelage du génois en tête de mât et de chaluter quelque peu, sans toutefois ramener le moindre gardon. Récupération épique de la drisse sous les yeux hilares du comité de course. Cette première manche dilettante, en ce qui nous concerne, nous a permis d’admirer ces courageux moussaillons. 42 voiliers, ça fait du spectacle !

La deuxième course, même vent, et très belle averse de près d’une heure. Ce qui n’a pas empêché la vaillance de chacun.

Petit imbroglio sur les résultats : une première édition des résultats définitifs, avec, d’un côté, la vingtaine de micros (et deux Edel 2 ???), de l’autre, tous les Corsaires et Cap corse. Deuxième édition des résultats : un classement micro, un classement Corsaires et un classement séparé pour nos Cap Corses… Cherchez l’erreur ! Mais peut-être qu’il n’y en a pas ?

Nous ne pouvons que remercier chaleureusement l’accueil qui nous a été fait par Le Club de l’ANCRE de la Chapelle sur Erdre ainsi que le Comité de course, le Jury, les pointeurs, les sécurités et tous les bénévoles chargés des mises à l’eau.

Philippe Jeanjean 🥈

envoyé spécial du YCP sur l’Erdre 🪿

Régate interligue à La Flèche – 22 & 23 mars 2025 – 4 Europe du YCP

Quatre compères du club sont partis en escapade dans l’Ouest pour participer à la régate interligue de La Flèche les 22 et 23 mars.

Le commandant de la flotte des Europe du club a dirigé les opérations pour les trois quarts des participants. En général, on parle de capitaine de flotte. C’est déjà un peu pompeux. En l’occurrence c’eut été lui faire injure que de le rétrograder. Va donc pour le commandant de flotte.

Le samedi précédent, nous avions chargé la remorque triple du club. Une petite maladresse a causé l’unique avarie de l’équipée. Il y aura un peu de gelcoat et de marquèterie à prévoir sur le Forza d’Emmanuelle.

Le commandant de flotte Bertrand et sa paire de mousses (tâches ?), Emmanuelle et Guillaume, ont pris la route samedi à 7h30. J’éclaircirai le petit mystère de la 4ème personne un peu plus loin.

Arrivée au club de voile de La Flèche vers 10h45, au bord du lac de la Monnerie. Petit plan d’eau intérieur offrant tout de même des perspectives de longs bords et un cadre particulièrement agréable. Il y a une plage pour la mise à l’eau, ou une cale. Les exaltés ont choisi la plage, en naïfs qui ne mesuraient pas l’impact sur leurs cuisses de l’exercice de déplacement des charriots et des bateaux dans le sable mou.

Au lieu des déluges de pluies annoncés, le soleil était de la partie quasiment tout le Sam-Dim. Tout juste un peu de pluie samedi après-midi, vite évaporée de nos combis et blousons.

Déballage, gréement et préparatifs sans encombre. Emmanuelle a rencontré Roger,  l’ancien propriétaire de son bateau qui a pu lui prodiguer de nombreux conseils avisés. Nous faisons aussi la connaissance d’Alice, la quatrième de notre quarteron, comme disait l’autre. Alice est une europiste aguerrie, très habituée de ces régates d’Europe aux 4 coins de l’Europe. À la faveur d’un déménagement récent, elle est désormais membre du YCP. Nous voici donc à 2 habitués et 2 novices pour représenter le club.

La régate comportait des courses (on ne dit plus manches, paraît-il) pour la classe Europe, avec 22 participants, et des courses pour les doubles (2 Ponant dont un magnifique tout en carbone, 2 JET, quelques 470, et surtout une bonne dizaine de Fireball).

Le vent est bien faible, de l’ordre de 5 à 10 nds le samedi et de 2 à 5 nds le dimanche.

Un problème de drisse force Emmanuelle à abandonner assez rapidement le samedi ; sanction dure mais assez incontournable. Il ne sera plus possible de rattraper ce retard.

Bertrand et Alice se classent très bien (6ème et 13ème), et Guillaume et Emmanuelle (19ème et 22ème ) … ont bien appris !

Le plaisir de naviguer est bien là ; c’est notre première sortie de l’année.

8h de navigation en tout, ce qui laissera de bonnes courbatures dans les cuisses.

La ligne de départ assez courte a mis les nerfs à rude épreuve. Entre les habitués et les novices, la différence se fait vite sentir. Il est possible que la quiétude de ce lac digne de Lamartine, ait pu être troublée à certains passages de bouées par des invectives légèrement tonitruantes. Point de notre fait, évidemment. Certaines europistes ont un tempérament substanciel.

L’accueil du club de La Flèche était parfait, du début jusqu’à l’apéro et le dîner, en passant par une magnifique organisation du comité de course. Cette expérience a été très profitable pour Emmanuelle et Guillaume, qui seront désormais de sortie un peu plus souvent. C’est épuisant mais tellement sympathique. Merci à Bertrand qui a été une vraie mère-poulet pour ses deux collègues qui faisaient leurs premières armes.


Une belle vidéo de l’événement

Quand le YCP se déplace… c’est pas pour rien !

Deux Cap Corse du YCP se sont déplacés à Mantes pour la régate La Jolie Mantaise ce dimanche 12 Septembre 2021… Et malgré des adversaires sérieux, nos deux équipages (Bliss et Poussah) ont pris les deux premières places devant 15 autres habitables… Bravo à eux !!
Les résultats ci-dessous.