
đïž NATIONAL MARAUDEUR 2025 đïž
LAC du BOURDON đ – Saint Fargeau, Yonne
du 7 au 9 Juin 2025
Vous savez tous, ou presque tous, que nous avons sur notre base Marcel Guillot, deux Maraudeurs, qui font exception Ă la flopĂ©e de Cap corse). Lâun dâeux appartient Ă notre illustre Chef de Base Christophe qui mâa obligeamment offert une place dâĂ©quipier Ă son bord.

Ce que vous savez peut-ĂȘtre moins câest la dĂ©finition du « maraudeur ».
Je vais vous éclairer sur ce point (enfin pas moi mais le dictionnaire) :
« MARAUDEUR, individu qui commet des actes de pillage ou de vol »
Par extension, « personne qui parcourt des rues, sans but, qui dĂ©ambule » (ça câest mieux)
Et je pense que câest ce dernier terme que son cĂ©lĂšbre architecte Jean-jacques HERBULOT a retenu.

Ce petit voilier, sorti de lâimagination fertile de son concepteur, permet, par de courtes croisiĂšres cĂŽtiĂšres ou de plans dâeau intĂ©rieurs de dĂ©ambuler sur les flots, et sur la route, et se faufiler dans les endroits les moins accessibles aux plus gros bateaux.

Mais câest aussi un super bateau pour rĂ©gater et, câest lĂ le propos dâaujourdâhui, de vous faire partager, en quelques mots et photos, notre humble participation au National Maraudeur des 7 au 9 Juin 2025, grade 4, organisĂ© par le Centre Nautique de Bourgogne et lâAS Maraudeur, sur ce splendide plan dâeau du lac du Bourdon, prĂšs de Saint Fargeau Ă la lisiĂšre de la Bourgogne, que certains dâentre vous connaissent dĂ©jĂ .

Il a fallu se lever tĂŽt ce samedi, ce qui nâest pas habituel pour notre Ă©quipage, afin dâarriver suffisamment Ă lâavance pour procĂ©der Ă lâhabituel mĂątage et dĂ©mĂȘlage de toutes ces « ficelles » qui, je ne sais pourquoi, ont le malin plaisir, lors du convoyage, de former de jolis nĆuds (pas marins Ă©videmment) alors que lâon ne leur demande rien.

Deux manches dans lâaprĂšs-midi oĂč nous nâavons vraiment pas brillĂ©, dĂ©parts loupĂ©s, cap au prĂšs dĂ©sespĂ©rant et tout ça sous des trombes dâeau. Nous nous sommes dit que nous pouvions mieux faire, ça devrait ĂȘtre dans nos possibilitĂ©s. Nous finissons ces deux manches en queue de peloton et quelques gouttelettes sont encore prĂ©sentes, ce qui nâarrange rien.

En espionnant un peu les autres maraudeurs (mais qui ne lâa pas dĂ©jĂ fait ?) et beaucoup de rĂ©flexions, notre rĂ©gleur en chef chevronnĂ© sâest aperçu que le point dâamure du gĂ©nois Ă©tait trop bas par rapport au niveau du pont. QuâĂ cela ne tienne, aprĂšs une manĆuvre pĂ©rilleuse sur lâeau, entre deux manches, ce point dâamure a Ă©tĂ© remontĂ© dâenviron 10 cm.

RĂ©sultat de tout ça âŠ. Et bien, ça a tout changĂ©.

Belle soirĂ©e conviviale et festive au traditionnel dĂźner des Ă©quipages le dimanche avec au menu un excellent bĆuf bourguignon (incontournable dans lâYonne) et un fameux Bourgogne, bu avec modĂ©ration Ă©videmment et un peu (beaucoup) de coca pour qui vous savezâŠ.

Le bateau a retrouvĂ© sa vitesse et son cap. A partir de ce moment, lâĂ©quipage, avec un moral en hausse a pu grignoter quelques places : 5Ăšme puis 2Ăšme sur 17 engagĂ©s. Mais bon, ce rĂ©glage ne fonctionne quâavec 10 ou 12 nĆuds. Reste Ă trouver la, ou les solutions pour le petit temps et dâailleurs les rĂ©sultats en tĂ©moignent (9Ăšme au gĂ©nĂ©ral) il y a encore de lâouvrage.

Et ce lundi matin, sous un soleil de plomb, lâattente insoutenable de la premiĂšre risĂ©e :1,5 nĆud
Et tenez-vous bien : 1,5 nĆud en rafale. Mais le magnifique miroir dâeau qui Ă©tait sous nos yeux nous a fait retrouver le sourire.

Ăvidemment, manche annulĂ©e, les bateaux sur les remorques et hop, en avant vers les embouteillages.

Le centre Nautique de Bourgogne nous a reçus Ă bras ouverts avec gentillesse et dĂ©vouement et nous ne pouvons que remercier chaleureusement sa prĂ©sidente et toute lâĂ©quipe de bĂ©nĂ©voles qui lâentoure.
Philippe Jeanjean
Journaliste reporter du YCP dans les territoires lointains, et vice prĂ©sident du YCP lorsqu’il n’a rien de mieux Ă faire