On parle du YCP dans le journal Les Echos !!

Les Echos du 19 Juin 2018

La voile favorise le lien social

La plupart de clubs de voile sportive d’Ile-de-France associent école, voile loisirs et compétition.

Un magnifique bateau de croisière d’une bonne quinzaine de mètres de long, filant à une bonne allure s’affiche tous les jours sur l’écran de Brigitte quand elle arrive au travail. Passionnée de voile, elle navigue sur la Marne, par tous les temps, de mars à novembre. « C’est là que j’ai découvert la voile en 2006 et que j’ai appris, raconte-t-elle. Aujourd’hui nous formons toujours le même groupe d’amis même si nos navigations ou celles de nos enfants nous entraînent souvent vers d’autres plans d’eau, nous sommes restés en contact. »

Ce sont des passions comme celle-là qui animent Hervé Philippe, le président du Yacht-Club du Pecq (Yvelines). Le club cinquantenaire n’est plus municipal comme à sa création mais il bénéficie toujours d’une subvention de la ville. « C’est la seule commune de la Seine qui occupe les deux rives, et l’animation du plan d’eau fait beaucoup pour l’attractivité de la ville », indique le président.

Forte demande de stages

L’école de voile dotée de bateaux récents fait face à une « forte demande depuis deux ans » et demeure « la base » du club depuis ses débuts. La flotte du club est composée d’une trentaine de bateaux de propriétaires, du dériveur léger au petit croiseur qui permet de naviguer en mer l’été. Les épreuves cimentent la communauté, à l’image de la descente de la Seine qui a réuni 42 bateaux le 10 juin. En fait un petit raid de 11 kilomètres qui a emmené les concurrents à La Frette-sur-Seine, avec escale pique-nique à Montesson.

Le même week-end, le Club Voile Saint-Quentin, à la base nautique de Saint-Quentin-en-Yvelines, réunissait 30 Lasers, de petits dériveurs sportifs pour une régate. Presque un petit score pour ce club dont l’origine remonte à 1968 et qui s’est fait  une belle réputation dans cette série de bateaux . Son école forme quelque 6.000 élèves par an sur cette base qui accueille, tous engins confondus, 30.000 à 35.000 pratiquants par an.

Tradition renouvelée

A l’opposé, Nautique Sèvres est issu d’une longue tradition du « yachting léger » avec pour chefs de file de grands champions à la renommée internationale. Ils lui ont insufflé une dynamique pour faire naviguer le plus grand nombre, notamment sur des bateaux construits à l’époque par ses membres. Installé aujourd’hui dans des locaux très récents sur  l’Ile de Monsieur à Sèvres , il a su se renouveler pour s’adresser à des pratiquants « de 8 à 90 ans », sourit son chef de base Xavier Laignel. Outre la pratique de ses adhérents, le club prépare l’avenir avec une forte activité voile scolaire. Xavier Laignel a de bonnes raisons d’y croire. Il a découvert la voile enfant sur la Seine et y est revenu après avoir navigué sur toutes les mers du globe.

Dominique Malécot
@DMalecot

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